Comment élaborer un bon « bilan » orthographique ?
Voici, selon moi, quelques critères qui peuvent permettre d’évaluer de manière juste, fine et complète le niveau en orthographe de quelqu’un…
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Voici, selon moi, quelques critères qui peuvent permettre d’évaluer de manière juste, fine et complète le niveau en orthographe de quelqu’un…
J’ai pris l’habitude de présenter l’exercice de la dissertation comme l’observation (minutieuse) des différentes facettes d’un problème. Cela permet de visualiser cette opération intellectuelle si précieuse dans un monde d’opinions hâtives, radicales, et trop peu nourries de connaissances réelles. Prenez une question (un problème)… Doit-on manger les animaux ? Les religions peuvent-elles coexister ? Pourrait-on se passer […]
Rien de tel qu’un petit schéma pour exercer son humilité. _ Le premier cercle figure tout ce que je connais à cet instant : le cumul de mes apprentissages et de mon expérience, avec un niveau variable dans les nombreux et divers domaines de la connaissance. Quand bien même je serais expert dans l’un de ces […]
Vous connaissez sans doute ce qu’on appelle les palindromes, ces mots, expressions ou phrases que l’on peut lire à l’endroit et à l’envers.
Le mot « ici » par exemple, donne, si on le lit de droite à gauche, le mot « ici ». Simple.
11h11 donne 11h11.
«Élu par cette crapule», en changeant la coupe des mots et sans prendre en compte les accents les majuscules, donne :
Élu par c ette c rap ule
> élu par cette crapule.
Nombre d’entre nous ont sans doute vu à l’école…
La preuve en images, glanées çà et là sur les réseaux…
« Tout homme a une conscience et se trouve observé, menacé et surtout tenu en respect par un juge intérieur, et cette puissance qui veille en lui sur les lois n’est pas quelque chose qu’il se forge à lui-même arbitrairement, mais elle est inhérente à son être. Sa conscience le suit comme son ombre lorsqu’il pense lui échapper… »
Si les descriptions n’ont pas bonne presse chez nombre de lecteurs, on peut aussi les considérer pour leur beauté littéraire, leur pouvoir de suggestion, voire leur rôle dans l’économie du récit.
Quand j’étais en fac, une (excellente) prof de mon TD nous disait que, chez Balzac, la description n’était pas un accessoire de la narration mais « était aussi » de la narration.
Les paronymes sont des mots entretenant une ressemblance, non pas sémantique comme les synonymes, mais phonétique, comme colorer et colorier, prodige et prodigue,… Un bon exercice peut consister à produire des phrases permettant de différencier le sens des deux à la lecture, par exemple : Dans son allocution télévisée, le Président a parlé des allocations […]
Dans ce type de production écrite, il ne s’agit pas tant d’examiner un problème de manière complète (comme dans la dissertation) que de prendre parti pour essayer de « convaincre » son lecteur.
Seul conseil : se fixer une limite, par exemple 300 mots, ou 500.
« Et si plusieurs s’en vont qui devraient demeurer. / Si l’on n’est plus que mille, eh bien, j’en suis ! / Si même ils ne sont plus que cent, je brave encor Sylla ; / S’il en demeure dix, je serai le dixième; /
Et s’il n’en reste qu’un, je serai celui-là ! »
Voici comment s’écrivait le français au milieu du Moyen Âge :
Ce fu au tans qu’arbre florissent, /
Fuellent boschage, pré verdissent /
Et cil oisel an lor latin /
Doucement chantent au matin /
Et tote riens de joie anflame, /
Que li filz a la veve dame /
De la gaste forest soutainne /
Se leva, et ne li fu painne /
Que il sa sele ne meïst… /
………….. Que comprenez-vous ?
Avec la vue perçante que tout le monde lui reconnaît maintenant, Tocqueville pointe ici la dérive individualiste et le développement d’un pouvoir déresponsabilisant qui s’ensuit : à lire ces lignes qui ont presque deux cents ans, on a l’impression de reconnaître certains aspects de notre contemporanéité la plus immédiate !