Cours particuliers de français pour les élèves de Seconde
L’école des Lettres
Même si c’est un discours que l’élève a l’habitude d’entendre chaque début d’année, il se révèle vrai pour cette classe : En Seconde, il y a une marche ! Cela est vrai aussi en français où le niveau monte considérablement, tant en termes de complexité que de travail personnel requis. Le programme intègre des périodes littéraires moins connues et les lectures à faire sont plus conséquentes.
Le rôle d’un cours particulier de français en Seconde peut être double : assurer les acquis de langue qui resteraient encore incertains et transformer cette nouvelle complexité du programme en défi intellectuel. Il n’y a pas d’examen à la fin de l’année, aussi est-ce le moment de découvrir la littérature pour elle-même, tout en intégrant des outils techniques qui serviront à l’horizon du bac. Attention ! Ces outils n’ont d’intérêt que pour pénétrer plus profondément la richesse de la langue française, et pas pour « passer un examen ». Comme Valéry le disait, le diplôme peut être « l’ennemi mortel de la culture », dans la mesure où il fait perdre de vue l’intérêt propre de la matière: on ne lit plus pour lire mais pour remplir les conditions d’obtention d’un diplôme. C’est là une dérive assez déplorable de notre système actuel, qui touche aussi bien l’école elle-même que les organismes de soutien. Mes cours de français pour les élèves de Seconde visent à rectifier cette dérive.
Redonner sens à l’enseignement de la littérature
Ce qui crée une certaine désorientation chez les lycéens en français, c’est qu’ils ne voient pas l’intérêt de l’analyse des grands textes, ils n’en saisissent ni le sens ni l’utilité. J’ai entendu un élève dire une fois que « la source principale d’inspiration de Victor Hugo était l’oxymore » !!! Comme si Hugo s’asseyait à sa table le matin en se disant : « Tiens, aujourd’hui, je vais écrire des oxymores ». Cette perte de sens est due en partie à l’enseignement du français, qui isole des éléments techniques de critique littéraire sans prendre le temps de les remettre en perspective. Si l’on étudie des oxymores ou des métaphores, ce n’est pas pour le contrôle à venir, mais pour découvrir concrètement les possibilités de la langue et les subtilités de l’art. Car la littérature est un art, et elle est pourtant enseignée comme une discipline de connaissances, ce qui en évacue la part sensible, la part la plus importante.
La Seconde est le moment opportun pour faire saisir cette particularité à l’élève, et en conséquence ses notes s’en ressentiront.