On a coutume de dire des registres littéraires qu’ils correspondent aux émotions éprouvées par le lecteur, ce qui est une définition qui fonctionne globalement bien (même si elle ne couvre pas exactement tous les cas de figure).
Voici –en moins de dix mots à chaque fois- l’essentiel de chaque registre.
Comique : faire rire ou sourire le lecteur
Burlesque : comique outrancier
Ironique : dire le contraire de ce qu’on pense
Satirique : se moquer pour faire passer un message
Didactique : instruire le lecteur
Lyrique : l’expression des sentiments
Polémique : prise de position virulente sur un sujet de société
Épique : admiration pour les exploits guerriers d’un héros
Tragique : terreur et pitié devant un événement fatal à venir
Pathétique : pitié pour les malheurs d’un personnage
Réaliste : fictif mais qui pourrait arriver dans la vraie vie
Fantastique : doute devant un événement inexplicable inscrit dans un cadre réaliste
Merveilleux : surnaturel accepté par le lecteur
Laudatif : faire la louange de quelqu’un ou de quelque chose
N’oubliez pas qu’un texte ou une œuvre peut contenir plusieurs registres, comme un tableau présentant différentes teintes, auquel cas on parle d’un registre dominant : ainsi, Hamlet est une tragédie, mais on peut trouver également dans la pièce du fantastique (la scène du spectre du père d’Hamlet), du comique (la scène des fossoyeurs), une certaine forme de lyrisme philosophique (le monologue sur le crâne de Yorick)…
mardi 8 mars 2022