Orthographe : 5 exercices de relecture « à l’aveugle »

Les exercices de correction orthographique indiquent en général le nombre de fautes à trouver (1 faute par phrase, 5 fautes dans le texte, etc.) ; or, dans la pratique quotidienne de l’écrit, on ne sait jamais, au moment de la relecture, combien on a pu faire de fautes…
C’est pourquoi je propose à suivre (pour trouver la ligne de crête entre manque d’attention et hypercorrection) cinq textes contenant chacun un certain nombre de fautes (entre 0 et 15) à débusquer.
Bonne chasse !

(Les textes sont tirés des utiles Dictées diagnostiques du CCDMD)

1.

Aujourd’hui, mon réveille-matin a sonné à huit heures et demie. Comme c’était samedi, j’ai décidé de faire la grasse matinée. Après un someil entrecoupé de rêves, je me suis levé, me suis rasé et j’ai enfilé mes vêtements les plus confortable.

J’étais en train de lire les journaux quand on sonna à la porte de mon appartement. C’était Isabelle et son immense chien Paco, un colosse de cinquante kilos. Après lui avoir offert un café (à Isabelle, pas au chien !), je lui proposai d’aller nous promener sur le mont Royal.

C’est ainsi que nous voila rendus sur la montagne en train de batifoler avec Paco. Ah ! ce que nous avons ri lorsqu’il s’est retrouvé nez à nez avec un cheval monté par un policier de la Ville de Montréal ! À la vue de la bête, il s’immobilisa, une patte en l’air, les oreilles dressées, puis courut se cacher derrière un arbre. Ce qu’il ignorait, c’est qu’il y avait quelques kilos qui dépassaient du tronc. Tous ce qui s’étaient arrêtés pour observer la scène s’esclaffèrent. Tout penaud, sentant confusément qu’on se moquait de lui, Paco revint vers nous.

Après cet intermède, nous sommes revenus tout contents de notre promenade qui nous a énormément plu. Nous nous sommes juré de recommencer.

Nombre de fautes  :

Corrections  :

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2.

Encore aujourd’hui, il subsiste d’immenses interrogations concernant les grands mystères qui régisent l’Univers. Des questions telle que « D’où venons-nous, que faisons-nous, où allons-nous ? » n’ont pas encore trouvés de réponses satisfaisantes. Et même si les hommes sont allés sur la Lune, il n’en demeure pas moins que personne ne sait comment guérir certains cancers ou des maladies tel le sida.

La plupart des gens croient que l’humanité est unique et éternelle, que la vie terrestre est l’apogé du cosmos tout entier. Ils n’imaginent pas que d’autres formes d’organismes ait pu naître ou puissent apparaître, un jour, dans une galaxie éloignée. Quoi qu’on n’ait jamais capté le moindre signal venu d’ailleurs, malgré les appels incessants qu’on envoit dans l’espace, rien ne prouve qu’il n’existe pas ailleurs des êtres biologiques, aussi peu évolués soit-ils.

De plus, les humains n’ont qu’une toute petite idée de ce qui les entoure. Ils n’ont pas explorés le centième de l’Univers en expansion. En fait, les découvertes dûes au génie scientifique n’ont rendu compréhensible que quelques parcelles de réalité. Toutes les données qu’on a recueilli permettent cependant de se faire une idée plus idoine des débuts du monde. C’est d’ailleurs ce qu’on a apelé le « big-bang ».

Finalement, malgré les progrès incomensurables de la science, l’Univers demeure une énigme des plus obscures.

Nombre de fautes  :

Corrections  :

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3.

Nous nous étions égarés. On nous avait pourtant bien indiqué les pistes les plus appropriées pour réaliser une agréable excursion à travers ce bois. Où était maintenant le nord ? Personne n’aurait su le dire. Les précautions qu’il aurait fallu prendre, on ne les avait pas prises.

Nous nous sommes mis à inventorier toutes les possibilités. Quelqu’un, sans doute, nous trouverait rapidement. La forêt, pas très étendue, était surtout composée d’arbres feuillus. Or, nous étions à la mi-octobre. Cet automne avait été particulièrement précoce ; les feuilles étaient déjà toutes tombées et les sentiers tout éclaircis. Dès lors, la chance d’être retrouvés promptement existait vraiment.

Mais si tel n’était pas le cas, quelle initiative pouvions-nous prendre ? À un moment donné, on entendit des bruits de branches cassées. C’était un chasseur qui avait failli nous prendre pour une bête féroce, et qui s’apprêtait à mettre son fusil en joue. Devant nos cris de frayeur, il s’aperçut de son erreur qui aurait pu être fatale.

Nous nous sommes retrouvés, quelques minutes plus tard après l’intervention de cet homme, sains et saufs, sur l’autoroute située à l’aurée du bois. Les tenants de la non-violence dénoncent la chasse, mais le fait qu’elle soit permise dans cette forêt comporta pour nous, explorateurs inexpérimentés, plus d’avantages que d’inconvénients.

Nombre de fautes  :

Corrections  :

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4.

Hier, j’ai été initié à la voile. Moi qui croyais qu’en frêle jeune fille que je suis, je ne pourrai jamais tirer sur tous ces cordages, j’ai vite été rassurée. Le plus difficile n’était pas lié à la force physique, comme nous serions portés à le croire ; le pire, dis-je, fut d’apprendre le vocabulaire inhérent à ce sport. Les seuls mots que j’ai retenu sont bâbord, tribord, mât, quille et gouvernail.

Notre départ eut lieu par un bel après-midi ensoleillé. Un vent léger nous poussait tout doucement sur l’eau agitée par d’imperceptibles frémissements. Tout d’un coup, le vent se leva. Nous nous sommes précipités a notre poste respectif.

Moi, ma tache consistait à veiller à ce qu’aucun nœud ne se forme dans les cordages. Nous filions à toute allure sur l’eau déchaînée. On apercevait, au loin, des dériveurs chassés par la brise intense. Au début, j’ai été habitée par une peur sourde. Puis, petit à petit, un sentiment de griserie s’est installé en moi. L’impression de glisser sur l’eau, le silence qui nous entoure, la liberté qu’on ressent, tout cela contribue à nous rendre euphorique.

Il nous a bien fallu revenir sur terre (au propre comme au figuré). Mais je me suis jurée de retrouver cet état de grâce dès que je le pourrai.

Nombre de fautes  :

Corrections  :

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5.

Enfin, c’est fait ! J’ai acheté ma première voiture neuve. Après avoir économisé tout l’argent possible durant des anées, j’ai pu me payer, non pas l’auto de mes rêves, mais celle qui me permettra de me déplacer en toute sécuritée.

Mes démarches en vue d’aquérir ce véhicule ne date pas d’hier. Trois ans se sont écoulés depuis le début de mes recherches. J’ai commencé par lire toute la documentation sur le sujet, puis j’ai épluché toutes les annonces dans les journaux, celles qui promettaient les meilleures aubaines à tout le moins. La dernière étape a consisté à comparer les rabais qu’on offraient ici et là. Vint le jour où toutes mes données furent finalement compilées. C’est ainsi qu’on vit arriver un jeune homme décidé et sur de lui. Malgré ma fermeté, les vendeurs ont quand même essayé de me refiler une auto différant de mon choix initial. J’ai fini par me fâcher, et ma vendeuse atitrée, Madame Durand, s’est pliée à mes exigences.

Je suis partie tout content de mon achat même si les milliers de dollars que cette auto m’a couté ont creusé un énorme trou dans mon compte de banque. Mais les avantages qu’apportent un véhicule automobile dans ma vie sont incommensurables.

Nombre de fautes  :

Corrections  :

mardi 26 septembre 2023

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