Que penser des « bibliothèques idéales » ?

Quand on est en recherche de bonnes lectures, on peut se tourner vers les conseils d’un libraire, d’un ami, d’une bonne émission littéraire, comme celle-ci, ou vers ces recueils qui recensent les « 100 livres qu’il faut avoir absolument lus », les « 50 plus grands romans français », les « 10 plus grands romans de SF », les « 5 plus grands recueils de poésie romatique », etc. etc. Celle de Bernard Pivot par exemple, qui reste de bon niveau…

Ce genre d’ouvrages peut présenter l’avantage de faire gagner du temps pour aller droit aux œuvres dites « importantes », d’augmenter ce qu’on appelle la culture générale, et donc de briller en soirée.

Je plaisante car je vois un léger problème à ces dictionnaires bien intentionnés, celui d’une « optimisation » de ses lectures. Je ne peux m’empêcher de penser qu’en lisant un livre uniquement parce qu’il fait partie d’un bon classement, on est davantage en train de se donner bonne conscience qu’en train de lire… un peu comme ces gens qui multiplient les destinations de voyage non par curiosité mais uniquement pour dire qu’ils sont allés ici ou là. Il ne s’agit pas tant de lire, ou de voyager mais plutôt de cocher des cases. Et je crains qu’à terme, il ne reste pas grand chose de ce type de lectures…

Après, on peut trouver de belles pistes dans ces anthologies bibliographiques, mais je préfère le conseil de l’ami, du libraire, du passionné, ou même celui du hasard !

mardi 28 octobre 2025

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