Un petit schéma de rappel pour commencer.

À vrai dire, il n’y a que les verbes en -ir qui puissent poser problème, puisqu’ils peuvent se trouver dans le 2e ou le 3e groupe ; il faut les mettre à la première personne du pluriel : -issons = 2e groupe (ex : nous unissons, nous garnissons…), sinon —> 3e (venons, courons…).
Et un exercice d’identification :
verbes du 1er groupe / verbes du 2e groupe / verbes du 3e groupe
Les anecdotes par elles-mêmes ne prouvent pas grand chose. Et nous attendons encore des expériences neurologiques et psychologiques sur le long terme, qui nous fourniraient une image définitive sur la façon dont Internet affecte nos capacités cognitives. Mais une étude publiée récemment sur les habitudes de recherches en ligne, conduite par des spécialistes de l’université de Londres, suggère que nous assistons peut-être à de profonds changements de notre façon de lire et de penser. Dans le cadre de ce programme de recherche de cinq ans, ils ont examiné des traces informatiques renseignant sur le comportement des visiteurs de deux sites populaires de recherche, l’un exploité par la bibliothèque britannique et l’autre par un consortium éducatif anglais, qui fournissent un accès à des articles de journaux, des livres électroniques et d’autres sources d’informations écrites. Ils ont découvert que les personnes utilisant ces sites présentaient “une forme d’activité d’écrémage”, sautant d’une source à une autre et revenant rarement à une source qu’ils avaient déjà visitée. En règle générale, ils ne lisent pas plus d’une ou deux pages d’un article ou d’un livre avant de “bondir” vers un autre site. Parfois, ils sauvegardent un article long, mais il n’y a aucune preuve qu’ils y reviendront jamais et le liront réellement.
Texte extrait de « Est-ce que Google nous rend idiots ? » de Nicholas Carr
mardi 14 octobre 2025