Un poème en escalier…
Que remarquez-vous dans le texte suivant ? Et qu’en dites-vous ?…
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Que remarquez-vous dans le texte suivant ? Et qu’en dites-vous ?…
Il y a l’opaque ignorance. Ensuite, il y a l’intuition, ce doute étrange. Puis, la recherche et l’interrogation. Ensuite, des morceaux de compréhension, des fragments de connaissance. Puis l’appréhension plus complète, mais encore superficielle, uniquement intellectuelle : on comprend une chose mais, pour ainsi dire, de l’extérieur. On en voit les contours, on en saisit […]
Ce que j’appelle une « difficulté intéressante » est une difficulté dont la résolution fait appel à l’esprit d’analyse et à la logique – à la différence d’une difficulté dont la réponse présenterait quelque chose d’arbitraire ou de hasardeux, et qu’on pourrait alors qualifier d’anomalie. La règle de départ est simple et se réfère à la grammaire : […]
Voilà bien l’outil le plus commode pour débrouiller vos sujets de philo : le présupposé. De quoi s’agit-il ? Si l’on partait d’un peu plus loin, on pourrait d’abord dire de lui qu’il est une sorte de cousin éloigné du préjugé. Dans les deux cas, le sens est assez simplement indiqué par la composition du mot : pré-jugé : […]
Hommage doit être rendu à une grande figure du cinéma et du théâtre français, qui nous a quittés le mois dernier pour rejoindre l’Olympe des passeurs de mots…
Depuis quelques années, ont fleuri, dans les rayonnages des librairies, des ouvrages surfant sur ce thème de la revanche que pourraient ou devraient prendre ceux qui ont un problème avec l’orthographe, faisant même parfois de celle-ci le problème. Je ne souscris pas à cette approche. Ou, pour le dire autrement : je n’aime pas trop cette ambiance…
– Papa, pourquoi tu vas au travail ?
– Attends, chéri, Papa parle de quelque chose d’important avec Parrain au téléphone. Oui désolé, c’était rien, bon, pour le dégrèvement d’impôts, tu sais qui je dois appeler ?…
– Maman, il a quoi, cet oiseau ?
– Touche pas chéri, il est mort.
– C’est quoi être mort ?
– C’est comme dormir, mais longtemps.
– Il va se réveiller ?
– Non.
– Alors c’est pas comme dormir…
– Écoute chéri, avance plus vite, on a des choses importantes à faire : Mamie arrive dans une heure et je n’ai encore rien rangé dans la maison, toi aussi d’ailleurs tu dois ranger ta chambre.
Visiblement les adultes ont une définition quelque peu discutable de ce qui est « important »…
C’est à l’excellent Jean-Noël Jeanneney qu’on la doit: dans « Concordance des temps », il invite Bernard Cerquiglini, historien de la langue française. Celui-ci décrit avec érudition l’évolution de l’orthographe française, ainsi que le débat qui oppose historiquement réformateurs et conservateurs, donnant plutôt l’avantage à ces derniers -dont je suis sur ce sujet. L’argument de fond […]